Exposition Feminae, ita sit : les artistes
Cecile Guyenne
« L’artiste est inventeur de lieux, inventeur d’histoires, d’images…
Il façonne, il donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables : apories, fables topiques.
Marcher dans la lumière, marcher dans l’espacement »
Instagram : @cecile_guyenne
Sovann Kim
C’est avant tout l’envie de voir, de voir autrement le sujet le plus ordinaire autour de soi : végétaux, aliments, minéraux. Emprisonnés entre le scanner et les outils numériques, certains d’entre eux autorisent à lire leurs structures, leurs textures, leur ligne de vie comme un code architectural. Un dialogue s’instaure, qui explore sa substance, sa métamorphose jusqu’à parfois sa disparition. C’est un travail qui s’inscrit dans la durée : vie et décomposition d’un sujet. Ces représentations se situent à la lisière de la photographie, de la peinture, du dessin et de l’estampe.
Le travail de Sovann Kim a été diffusé par la galerie Catherine Putman de 2005 à 2021, et a notamment fait l’objet d’acquisitions par les artothèques de Caen, La Rochelle, Amiens, La Roche-sur-Yon et Hennebont.
Instagram : @sovannkim.atelier
Site internet : www.sovannkim.com
Morgane Knipper
Le travail de cette artiste s’articule autour du corps et de sa matérialité.
A travers des médiums tels que la sculpture ou la photographie. Elle questionne la représentation des corps qu’ils soient masculins, féminins ou multiples en abordant des notions telles que la sacralisation, la fétichisation, les vanités, le féminisme ou encore le genre.
De ces questionnements et de la rencontre entre les matériaux, les gestes et les formes, naissent un langage plastique, un paysage de formes qui se métamorphosent et qu’elle intègre dans des mises en scène visant à mettre en tension des rapports de forces.
Une quête d’identité singulière et collective à travers le prisme d’une société qu’elle considère encore largement dominée par des pensées, des pratiques et des codes opprimants.
Instagram : @knippermorgane
Fanny Le Gallou-Guette
Photographie, sculpture, modelage, peinture : Fanny Le Gallou est une artiste autodidacte qui aime voyager entre les supports comme autant de regards différents sur les reliefs d’un même paysage.
Si elle parcourt les angles de ses sujets avec un œil qu’elle réinterroge constamment, il est un fil d’Ariane qu’elle déroule avec amour dans son exploration artistique : la femme.
Un creuset d’inspiration dont elle se passionne à sublimer les symboles, les codes et les courbes jusqu’à leur paroxysme, notamment à travers ses personnages de prédilection depuis près de 20 ans, les gorditas.
Alice Reveilliez
Le travail de cette artiste s’articule autour de l’art de vivre et du vivant !
Graphiste/Webdesigner, sa curiosité l’emmène à explorer le végétal en tant qu’élément et donc la vie, à travers les plantes, les légumes la cuisine et les richesses de sa créativité infinie… Elle se questionne sur le vivant, les fréquences, la lumière… ce qui la dirige vers la naturopathie…
Force est de constater que nous sommes « Tout à chaque instant » que nous sommes émetteur/récepteur, impose un changement de paradigme et lui permet de sortir des cloisonnements et d’ainsi libérer le champ des possibles…
Explorer cette liberté que propose la vie pour créer et réaliser les choses dans la matière. Sans pour autant y mettre des étiquettes… dans le respect de l’être !
Et ainsi peut-être, être juste là maintenant.
Instagram : @revalice
Site internet : revalice.fr
Groupe de sculpture miroir
Prendre un bloc de pierre, le regarder, le « sentir ». Sans chercher à définir ce qu’il deviendra, en prendre possession dans la douceur, se laisser guider par les lignes.
Sept femmes présentent leur travail en pierre de Caen dans un espace qui gardera pour l’occasion son esprit brut d’atelier.
Elles explorent ensemble depuis plusieurs années les confins de cet art de la communication avec la pierre, en cherchant, dans les reliefs émergeants de ces blocs bruts, les profondeurs de leurs émotions.
Elles présenteront le fruit de leurs explorations intérieures, guidées par leurs 5 sens à la recherche de leur moi profond.
Guillaume Vauvrecy
Dans les années 90, Guillaume Vauvrecy voyage beaucoup à travers le monde mais c’est dans le monde de ses dessins qu’il aime à voyager le plus. Même s’il a séjourné en Asie et plus longuement ensuite à New-York, ce sont les racines qu’il a en Normandie qui constituent aussi bien le terreau que le terrain comme il aime à le rappeler les traces du passé sur des objets, les métaphores, l’utilisation de ces mêmes objets (trouvés ou fabriqués) sont des traits de son travail.
Le temps, le processus de disparition, la relation à la nature ressentie comme une relation amoureuse sont les matériaux de ses dessins et installations.
Olivier Vauvrecy
Un « paysan-artiste » dont le processus créatif se situe aux frontières entre l’accouchement et le sevrage.
Ses œuvres sont une rencontre entre la symbolique et les différentes interprétations permises en fonction des angles à partir desquels ces symboles sont abordés. La résonance entre l’ombre et la lumière, les deux faces complémentaires d’une pièce de monnaie.
Les mettre en confrontation, les opposer et réussir, enfin, à les faire dialoguer et se répondre est ce qui l’anime depuis toujours, que ce soit dans ses photographies ou ses sculptures. Faisant naître des mondes imaginaires dans lesquels il projette une lumière crue sur les contraintes de la vie matérielle occidentale. Une façon pour lui de mieux se connaître et de mieux appréhender les paradoxes de l’Homme.